Le dernier week-end de Février, très exactement le samedi 25 Février, s’est tenu un concert d’exception j’ai eu le plaisir de voir sur scène Farafina Yélé à la salle Beckett de l’Institut français de Tanger. Farafina Yélé, c’est un collectif constitué de personnes de différentes nationalités africaines, qui mêle conte, danse et musique. J’ai pu les suivre dans leurs préparatifs de cet événement, en tant que membre de la diaspora d’Afrique subsaharienne au Maroc 🤗🇨🇮💪🏽!
Déjà, l’après-midi du samedi était consacré à la mise en place du décor et les derniers tests de sonorisation.
Deux heures avant l’heure du concert, prévu pour 19h30, l’entrée de la salle était déjà bondée. Car il faut dire que cela faisait un an que ce concert était en préparation, et j’imagine que le public était impatient de découvrir et savourer les sonorités de ce rendez-vous musical.
Enfin! Il est 19h30, les portes de la salle s’ouvrent, et les spectateurs peuvent prendre place dans l’un des 130 sièges de la salle. Il suffisait d’un seul regard pour se rendre qu’il y avait du beau monde, ce soir-là, de toutes origines. De multiples langues s’entendaient de partout: anglais, français, malinké, darija, etc. Certaines étaient même insaisissables pour moi, mais assurément, plusieurs nationalités de la diaspora étaient présentes: Nigériens, Nigérians, Camerounais, Congolais, sans oublier les Ivoiriens.
Après le discours d’ouverture du directeur de l’Institut Français de Tanger, M. Olivier GALAN, l’ambiance était déjà électrique. Soudain, l’on se retrouve dans les ténèbres. Une lueur accompagnée d’une vibration apparaît subitement, laissant le public sans voix. Farafina Yélé est sur le podium.
Sur scène, le groupe met en lumière le vivre-ensemble, et l’importance de la paix, sur fond de littérature et de musique africaine, en toute originalité.
La salle était en effervescence: les uns dansaient, les autres hochaient la tête en suivant la mélodie en battant des mains , quand d’autres encore acclamaient les artistes.
Quelle musique riche et dense! Le tout bien orchestrée, avec une forme d’ensemble élaborée, en plusieurs mouvements, et de l’espace de liberté pour les guitaristes, qui sont aussi des solistes improvisateurs!
Ce qui m’a le plus marqué, c’était la parfaite synchronisation de la musique avec les chorégraphies des danseuses. C’était magnifique!
C’était la première fois que j’assistais à leur concert, et bien que n’étant pas fan des concerts, j’en suis sorti ensorcelé par la mélodie, qui m’emportait dans un univers, certes inconnu, mais où la joie était au rendez-vous.
Voyez vous-même, en images!
Olalalalalalalalallaalla!!!! qu’est ce que c’est beau Merci à toi Joseph et merci à toute la grande équipe Diasporaktvi pour cet honneur et cette magnifique couverture médiatique. 🥰🥰🥰🥰🥰
Merci de nous avoir fait confiance, Serge! À très bientôt!
Magnifique magnifique magnifique, vraiment les mots me manquent, je suis tellement émue, merci Joseph pour ton magnifique boulots, merci Bora pour tous ce que tu fais pour la Diaspora mille merci