Du matin au bout de la nuit, la Journée Culturelle du Burkina Faso au Maroc (JCBM3), organisée par l’AEBM (Association des Étudiants Burkinabè au Maroc) à Kénitra le samedi 03 Mai, a rassemblé les étudiants de la diaspora burkinabè. Entre débats scientifiques, compétitions culturelles et gala de prestige, cette édition a été bien plus qu’un événement : une véritable affirmation d’identité.
Une matinée de savoir et d’éloquence
La journée a débuté par une matinée scientifique, ouverte par la présidente de l’AEBM, Stéphanie SYA, et ponctuée de discours officiels et de témoignages de partenaires, y compris l’allocution de Son Excellence Monsieur Mamadou Coulibaly, Ambassadeur du Burkina Faso au Royaume du Maroc, qui a honoré l’événement de sa présence. La parole a été ensuite été donnée à la jeunesse à travers plusieurs concours : Brain Challenge, Concours d’éloquence, Débats oratoires et épreuve de l’anglais. L’excellence intellectuelle, la prise de parole et le sens critique ont été célébrés, dans une ambiance de saine compétition.
L’après-midi a laissé place à l’art culinaire burkinabè et à l’ouverture de stands d’exposition. Les visiteurs ont pu savourer des mets typiques du pays des hommes intègres, et découvrir des créations artistiques mettant à l’honneur le patrimoine du Burkina Faso.
Un gala de nuit, reflet d’une fierté collective…
Le point d’orgue de cette JCBM3 a été sans aucun doute la nuit de gala. Une soirée richement rythmée, où l’art, la mode et les hommages se sont entrecroisés. Slameurs, danseurs, chanteurs, candidats à l’élection Miss et Mister AEBM, tous ont porté haut les couleurs de la jeunesse burkinabè. Des partenaires comme le groupe Maroc Télécom ou Go AI Corp ont également soutenu cet événement festif, qui a aussi voulu rendre hommage aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Burkina Faso, avec une minute de silence.
Et une présidence forte de sens
Élevé, sincère, le discours de la présidente en exercice de l’AEBM , Stéphanie SYA, a profondément marqué les esprits, rappelant que le patriotisme en terre étrangère ne se mesure pas à l’éclat des mots, mais à la force des valeurs vécues au quotidien. Être Burkinabè à l’étranger, a-t-elle dit, c’est une responsabilité, une mission, une fierté.
Car pour la diaspora burkinabée, et par extension pour toutes les diasporas africaines, il est possible, loin du pays natal, cultiver l’excellence, affirmer son identité et nourrir un engagement profond pour sa nation…