Le Vendredi 08 mars 2024 restera gravé dans les mémoires de tous les invités de l’événement exceptionnel organisé par l’Association des Lauréats Étrangers du Maroc (ASLEM). Ce dîner de gala, qui s’est tenu à l’Hôtel Diwan à Rabat, en l’honneur de la Journée Internationale des Droits des Femmes, a réuni des membres de la diaspora africaine au Maroc, dont les représentants diplomatiques des pays africains au Maroc, tels que le Cameroun, la RDC (République Démocratique du Congo), le Sénégal, le Mali, les Comores, Madagascar, la Côte d’Ivoire, le Congo, ou encore le Gabon.
L’événement a été l’occasion de rendre hommage aux femmes en général, et plus particulièrement aux lauréates étrangères formées au Maroc, autour du thème “Femme d’Impact”. Pendant près de trois heures, les organisateurs ont mis en lumière le rôle et l’influence de la gent féminine et leur contribution significative dans les sphères professionnelles, politiques, sociales, culturelles et économiques.
Une soixantaine d’invité-e-s trié-e-s sur le volet, parmi lesquel-le-s figuraient en grande majorité des femmes de diverses nationalités, ont participé à cette soirée mémorable. Médecins, enseignantes, diplomates, entrepreneures ou lauréates de différentes disciplines, elles incarnent la force, la résilience et la détermination, héritage précieux pour les générations futures, que l’ASLEM a voulu honorer.
La soirée, orchestrée par Alain Bouithy, journaliste, auteur et Responsable Communication de l’ASLEM, a débuté avec une prestation remarquable du trio gabonais composé de Rossatanga-Hanon Élie Gide (pianiste), Essonne Guy Yoland et Simbou Malou (chanteurs). Ceux-ci ont interprété entre autres “L’amour d’une mère”, de Patience Dabany, artiste musicienne gabonaise, faisant frémir l’auditoire d’émotion.
Dans son allocution d’ouverture, Makan Doucouré, Président de l’ASLEM, a souligné l’importance des femmes du Maroc, du reste de l’Afrique et du monde entier, ainsi que l’apport significatif des lauréates internationales formées au Maroc à la dynamique de développement de l’association. Il a également exprimé sa gratitude envers les partenaires institutionnels et privés de l’association, à savoir l’AMCI (Agence Marocaine de Coopération Internationale), Attijariwafa Bank, la Chambre Africaine de Commerce et de Services, Bank de Solidarité et Insight Solutions.
Après une seconde prestation du trio d’artistes, la diversité culturelle a été célébrée, chacun-e a étant invité-e à s’exprimer dans sa langue maternelle. Des vœux de bonne fête ont ainsi été échangés en gouro, fulfuldé, swahili, portugais, bambara, lingala, wolof, en diola et dans bien d’autres langues, illustrant la richesse et la pluralité des cultures africaines représentées.
Bora Kakisingi, fondatrice de DiasporaKtiv, a aussi salué cette initiative et le leadership de l’ASLEM, tout en célébrant les talents des femmes de la diaspora, et leur contribution remarquable dans divers domaines. Autre fait notable: le message de paix et de solidarité envers les femmes, notamment celles de l’Est de la RDC, prononcé par Esther Yamutwale, professeure, entrepreneure et membre de l’ASLEM résidant à Rabat.
La soirée s’est conclue par un moment de partage après le dîner offert dans cet hôtel situé à la place de l’Unité Africaine à Rabat, symbolisant l’unité et la solidarité entre les femmes africaines, soutenues par l’accompagnement précieux des hommes. En plus du Président Makan Doucouré et d’Alain Bouithy, les autres membres du bureau de l’ASLEM ont été présentés, parmi lesquels Milan Oba, qui avait représenté la diaspora du Congo Brazzaville à la table ronde du DiasporaKtiv Meetup en Août 2022.
En guise de clôture, en tant que Président de l’ASLEM, Makan Doucouré a exprimé ses sincères remerciements à tous ceux et celles qui ont contribué au succès de cet événement, ainsi qu’au trio d’artistes gabonais pour leur contribution artistique exceptionnelle.
Cette première édition du dîner des femmes fait partie du programme des activités 2024 de l’Association des Lauréats Étrangers du Maroc, qui prévoit des activités dans diverses villes du royaume, mais aussi à l’international, en particulier dans les pays africains dont sont originaires les anciens étudiants africains étrangers du Maroc. Une toile se tisse, une association de plus certes, mais très certainement, pour le bien du continent africain. À suivre donc…